Là-bas ?
Le bruit des moteurs sur le goudron de la promenade.
Plus près ?
Le brouhaha sur le sable moucheté de parasols bigarrés.
De l’autre côté ?
L’horizon pour tout mélanger.
Et là ?
La mer.
Les yeux dans le bleu du ciel, le nez au UV, le dos côté eau.
Pas un nuage.
A peine un souffle pour caresser et froisser sa surface.
A peine un souffle pour la faire danser lentement.
Les oreilles dans l’eau et son presque silence.
Corps calmé, enveloppé, bercé, dorloté, comme en apesanteur.
Le cliquetis lointain des bouées et des voiliers posés sur un lavis trop bleu.
En dessous ?
Les dessins ondulés laissés sur le sable d’une clairière au milieu des posidonies qui balancent.
Les silhouettes furtives et brillantes des poissons décoiffant à peine les longues herbes marines.
Tout à l’heure,
Tes lèvres fraiches souriront au goût de son sel laissé sur ma peau.