
Par une nuit d'encre et de tempête,
Le chêne séculaire baissait la tête,
Secoué par des bourrasques, il gémissait
En proie à des spasmes désespérés.
Cette nuit d'apocalypse zébrée d'éclairs,
Ses racines se sont arrachées de la terre.
Il s'est affaissé dans un bruit d'enfer
Se mêlant aux grondements du tonnerre.
Il avait traversé tant d'hivers, de printemps.
Sous son feuillage, des générations d'amants
S'étaient embrassés se promettant le bonheur
Et avaient gravé sur son tronc des cœurs.
Vaincu, le vieux chêne gisait au sol,
Terrassé par l'impétueux dieu Éole.
Comme avec le temps, tout est périssable,
Les forteresses ne sont que châteaux de sable...
RDV le 5 juin 2021 à Saint Cannat pour écouter Philippe Pauthonier dire sont poème en ouverture du récital poétique "Seuls les arbres ..." la saison 3 de Paroles de Méditerranée.
Comments