L’espoir a besoin d’eau, de sa force vitale
Pour mouvoir son moulin, en actionner les pales,
Dont les aubes chargées de lendemains rieurs
Propagent à son cœur la puissante clameur…
Celle d’une manne, vigoureuse et fragile
Qui fait fleurir la vie ou bien qui l’annihile…
Peut-on encore croire au mouvement de roue
Imprimé par le flot des consciences debout ?
Moi je veux espérer le salut pour mes pairs,
La fontaine du ciel qui consacre la terre,
Et pour l’éternité, abreuve ses sillons
Comme une douce offrande, une bénédiction…
Oui, moi je veux rêver d’oasis en partage,
De rivières, de lacs, sauvés de nos outrages,
De ces perles de pluie qui ornent nos visages,
Et de ce doux rivage où demain s’envisage…
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