Cité de la peur
Je vis une vie
Loin de ses vices
Loin de cet air vicié
Je vis des envies
Loin de ses envieux
Loin de ses enjeux
Je vis ce qu'elle inspire
Craintes et dégoûts
Avec un paysage de rêve
Je vis ce qu'elle engendre de pire
Crimes et mauvais goût
Dans une vie sans rêve réel
Je vis la peur dans cette foule
Puissante et pourtant si fragile
Quand les violences individuelles l'ont fragilisés
Je vis des plans pour la fuir
Loin de ses paysages idylliques
Je ne suis qu'une abeille dans ce Marseille.
L'abeille
Il faut sauver les abeilles...
Pas pour notre utilité...
Mais car ce sont des merveilles...
Car elles sont d'une beauté !
Le message ne finira pas à la corbeille...
Il n'est pas toujours question d'oseille...
Elles ont des couleurs empruntées au soleil...
Il faut savoir garder les yeux émerveillés.
Il sera trop tard, alors il faut y veiller...
Comme une mère qui dans ton sommeil...
Tu le sens, sur toi veille.
Laissons-les être le conseil...
Peut-être qu'elles ne nous rendront pas la pareille...
Mais permettre à la vie de se perpétuer : c'est de l'amour
Aka Lilly lisant son poème le 9 novembre 2019 en ouverture de "Paroles de Méditerranée". Photo : Frédéric Pauvarel.
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